lundi 5 mars 2012

Paracas et las islas Ballestas

Pour aller visiter les îles Ballestas et la réserve naturelle de Paracas, on vient me chercher à mon hôtel à 7 heures. Ce n'est pas vraiment un problème pour moi car je me réveille chaque nuit vers 4 heures du matin. Le décalage horaire fait encore son effet. Cela fait des petites nuits. Mais ça ne devrait pas durer. Un minibus m'accompagne à Paracas, un petit village balnéaire au bord de la mer, situé à environ 30 kilomètres au sud de Pisco. Là, je rejoins une centaine de touristes à l'embarcadère du port. Je suis surpris par le nombre de touristes français. C'est bien simple, nous sommes beaucoup plus nombreux que les allemands, c'est pour dire. J'entends parler français tout autour de moi. Ce sont essentiellement des jeunes routards, plutôt sympas. Mais il y a aussi quelques seniors. Nous montons par paquet de trente dans des vedettes rapides. Gilet de sauvetage, chapeau, lunette de soleil et ciré indispensable car il ne fait pas chaud sur l'eau. La mer est plutôt calme. Les vedettes foncent rapidement vers les îles Ballestas. Ce sont des îles protégées où vivent des phoques, des lions de mer, des pétrels, des fous blancs, des cormorans et j'en passe. Il y a quelques années, on récoltait sur ces îles le guano par tonnes. Il parait que la couche mesurait plus de trente mètres d'épaisseur par endroit. Maintenant, le ramassage est réglementé. On verra d'ailleurs, les embarcadères en bois qui servaient à ravitailler les bateaux. Avant de parvenir aux îles, on aperçoit une figure immense qu'ils appellent le lampadaire. A priori, rien à voir avec les signes de Nazca. Mais c'est marrant à voir. Lorsque nous arrivons à proximité des îles, ça pullule d'animaux et d'oiseaux de toutes sortes. Impressionnant. Ils n'ont pas l'air effarouché de notre présence. Nous sommes leur spectacle quotidien. Bien que très touristique, cette balade est fascinante. Ça vaut vraiment le coup d'oeil. Chaque bateau a son guide qui nous fait ses commentaires en espagnol et en anglais. Avec le bruit des moteurs, on ne comprend pas tout mais on s'en fout. On est plus là pour regarder les merveilles de la nature. Et là, on est servi. Au bout de deux heures d'excursion, on rentre au port. Le temps de prendre un café au petit restaurant touristique du village, nous voilà reparti pour la réserve de Paracas. Ce sont des immenses étendues de dunes et de caillasses. On est en plein désert. Fascinant. Ils sont en train de reconstruire le musée du parc qui a été entièrement détruit par le tremblement de terre. Nous découvrons les côtes splendides de toutes les couleurs. Même moi qui suis daltonien, j'en prends pleins les yeux. Les photos rendent assez bien ce que nous avons vu. Mais c'est tellement mieux de le voir en vrai. Nous passons voir "la catedral". C'était une immense arche, un peu comme celle d'Etretat. Malheureusement, elle s'est effondrée durant le séisme. Puis nous allons déjeuner dans un restaurant situé dans un petit village de pêcheur. Si le paradis existe, il doit ressembler à cet endroit. Je me régale d'une sole grillée et d'une bonne bière. Que du bonheur ! C'est un peu chère, mais il y a des moments comme ça où l'argent n'a aucune importance. Et puis on se dit qu'on fait vivre tout un village qui sans tourisme n'existerait sans doute plus. Je fais la connaissance d'une hollandaise très sympa qui voyage toute seule. Elle est partie de Quito et va finir son voyage en Bolivie. Elle est très surprise de voir un français qui parle anglais. C'est vrai qu'en général, les français sont plutôt fainéants du coté langue. Mais j'ai l'impression que la jeune génération s'améliore. On a enfin compris que le français n'était plus la langue universelle. Le minibus nous ramène à nos hôtels respectifs. J'ai passé une excellente journée. Le soir je vais acheter quelques fruits au supermarket du coin. Après le festin de ce midi, un dîner plus frugale s'impose.

2 commentaires:

  1. Il y a effectivement un problème de lien que je ne peux pas régler à partir de ma tablette. Je ferai ça d'un cybercafé. Merci de l'info.

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