Ben voilà, c'est reparti pour un autre voyage. Je ne pensais pas repartir si tôt. Mais mon boulot ne m'intéressait pas et je ne voyais plus mon utilité chez Kaufman. J'ai donc sollicité une rupture de contrat qui a été acceptée relativement facilement. C'est finalement un bon deal pour les deux parties. Le retour risque d'être difficile. Il faudra retrouver du boulot et la période ne si prête pas vraiment. Mais bon, on verra ça plus tard. Pour le moment, je ne pense qu'à mon périple. Cette fois-ci, j'ai envie de retourner en amérique du sud, au Pérou et en Equateur. Lors de mon dernier voyage en Argentine, j'étais bien tenté d'aller faire un saut pour visiter le Machu Pichu mais j'en avais déjà pris tellement plein les yeux que ça faisait beaucoup d'un coup. Donc, maintenant, c'est l'occasion rêvée. En parcourant le guide du Routard, j'ai une vague idée de mon itinéraire. Mais, comme d'habitude, ça pourra changer en cours de route. La préparation de mon sac est rapide. Je commence à en avoir l'habitude. Cette fois-ci, je n'emporterai pas mon appareil photo reflex et ses objectifs. Même si prendre des photos avec lui est un réel plaisir, il est trop lourd pour voyager confortablement. Je me suis donc acheté un petit compact expert, le Canon S100. Un vrai petit bijou de technologie. Il fait presque d'aussi bonnes photos que mon reflex mais il est surtout beaucoup plus léger. En plus, il est plus discret. Il tient dans une poche. Je n'emporterai pas non plus mon notebook. J'opte pour une tablette Samsung, beaucoup moins encombrante. Certes, elle a moins de fonctions qu'un ordinateur mais elle me permet tout de même de transferer mes photos sur Picasa, de rédiger et d'envoyer mon blog sur le web. Après tout, c'est tout ce que je lui demande. Par contre, je dois emporter plus de vêtements chauds car je vais souvent me retrouver à plus de 4 000 mètres d'altitude. Par conséquent, mon petit sac à dos est aussi volumineux que la dernière fois, mais plus léger. Je coupe les compteurs, ferme l'appartement et prends le rer pour rejoindre Roissy. Mon avion décolle à 10h30. J'ai trouvé par internet un vol Air France direct pour à peine plus cher qu'un vol charter avec des escales interminables. Pourquoi s'en priver ? Mon sac étant suffisamment petit, je peux l'emporter avec moi dans la cabine. Je n'aurai donc pas à le récupérer à Lima. Les contrôleurs de sécurité ont repéré un petit couteau repliable que je transportais avec une cuillère et une fourchette. Le bout étant rond, je pensais que ça passerait. Ben, non. Tant pis, je dois le laisser. Par contre, bonne nouvelle, je suis surclassé en classe Premium. C'est entre la classe affaire et la classe économique. Les fauteuils sont plus spacieux, les menus sont parait-il meilleurs et les écrans vidéos sont plus grands. Il faut reconnaître que pour mes grandes jambes, c'est plutôt sympa. Nous décollons avec une heure de retard. Il fallait attendre 80 personnes en correspondance qui avaient du retard. La traversée dure un peu plus de douze heures. Ça passe relativement vite. Ça fait drôle de suivre le soleil. On a l'impression que le temps s'arrête. Nous atterrissons à Lima vers 18 heures, à la tombée du jour. Comme je n'ai pas mis de bagage en soute, je sors très vite de l'aérogare. Il fait chaud et humide. Environ 25°C. Normalement, un taxi, commandé par l'hôtel, aurait du venir me chercher. Mais comme nous avons une bonne heure de retard, il n'a pas dû m'attendre. Bref, il faut que j'en trouve un autre. Pour ça, ça ne va pas être compliqué. J'ai au moins une dizaine de chauffeurs aux basques qui me proposent leur service. Je choisi au hasard celui qui m'a l'air le plus sérieux. Il parait qu'il faut faire attention aux faux taxis qui vous dépouillent assez facilement. Mais on ne va pas commencer la paranoïa. Mon chauffeur est plutôt sympathique mais il parle espagnol trop vite. Je comprends une phrase sur deux. Va falloir que je me remette au niveau fissa fissa. Nous avons droit aux gros embouteillages de retour du boulot. J'ai réservé une chambre dans un hôtel que le Routard conseillait. L'hostal Espana, dans le centre ville historique de Lima. L'immeuble de style colonial est un peu délabré mais l'intérieur est sympa. Il y a deux cours intérieures, de nombreux escaliers et les chambres donnent sur ces cours. La vieille réceptionniste me remet les clefs d'une chambre située au dernier niveau, donnant sur une terrasse avec des paons et pleins d'oiseaux en liberté. Adorable. C'est marrant mais j'espère que les bestioles vont me laisser dormir. Je prends une bonne douche qui décrasse, je discute un peu avec un slovène de passage puis vais m'effondrer dans mon lit. Ici, il est 20 heures. A Paris, il est deux heures du mat. Six heures de décalage horaire.
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