jeudi 15 mars 2012

Les manifestations

Ce matin, c'est cool, je n'ai pas grand chose à faire. Je vais prendre mon petit déjeuner à l'alliance française qui se trouve juste en face de l'hôtel. L'endroit est agréable mais l'addition salée. Je demande si les prix sont aussi français ? Puis je passe dans une agence de voyage pour réserver un billet de bus pour me rendre demain à Puno. Mais auparavant, je veux être sur d'obtenir une place à l'avant du car pour avoir la vue. La nana me répond qu'il n'y a pas de problème. "Vous êtes sure ?" "Oui, ces places sont toujours disponibles !" "Mais pourquoi ?" "Parce qu'ici, les gens n'aiment s'asseoir là. En cas d'accident frontal, c'est la mort assurée !" "Ah, je comprends mieux pourquoi il n'y a souvent que des étrangers à ces places !" "Oui, ici, les gens préfèrent se mettre au milieu, c'est plus sur !" "Je vais peut-être prendre une place au milieu, alors ! Non, je rigole, la mort ne me fait pas peur ! Je tente la place du condamné !" Elle rigole. Là, je crois que je l'ai impressionné. J'ai dû marquer des points... Je dois repasser à 16 heures pour retirer mon billet. Je suis en train de bouquiner tranquillement sur la terrasse de mon hôtel, lorsque j'entends crier des slogans dans la rue. C'est une manifestation de fonctionnaires. Ils marchent lentement bien en rang. "Jamas sera vincido !" Bizarre, je ne vois aucun flic à l'horizon. Puis je vais déjeuner dans resto, le "Mixto's", conseillé par mon guide, situé juste à coté de la cathédrale. Il a une terrasse avec une vue magnifique sur les toits des alentours. L'endroit est joliment décoré. Il y a plein de parasols pour se protéger du soleil. Un bon plan pour bouquiner tranquille en sirotant une bière. Ce que je fais. Très bonne adresse à retenir. Finalement, dans l'ensemble, il faut reconnaître que le Routard a plutôt des bons plans. Dans l'après-midi, je vais faire un tour au couvent Santa Teresa. Rien à voir avec celui de Santa Catalina. On y voit surtout des peintures religieuses assez médiocres et pleins de bondieuseries sans grand intérêt. En plus, on n'a pas le droit de prendre des photos. Ça tombe bien, on n'a pas envie d'en prendre. Lorsque je retourne à l'agence chercher mon billet de bus, j'apprends que la route entre Arequipa et Puno est coupée par des manifestants. Décidement, c'est la révolution au Pérou. Bref, on n'en sera plus demain car les négociations auront lieu dans la nuit. Bon, ben à demain. J'avertis l'hôtel que je risque de rester une nuit de plus. No hay problema !

1 commentaire:

  1. C'est la lutte finale .....
    Groupons-nous et demain
    L’Internationale sera le genre humain !!

    Oups change de bus ce sera plus sur !!

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