mardi 1 mai 2012

Ingapirca

Cela faisait longtemps qu'on avait pas aussi bien dormi. On a juste été réveillé par les coqs et le gazouillis des oiseaux. Y a plus chiant comme réveil ! Finalement, on a pas eu froid. On se lève vers 9 heures et demi. C'est la grâce mat pour profiter du calme de la campagne. Petit déjeuner dans la grande salle à manger, près de la cheminée. Il ne fait pas très beau. Les nuages sont bas. Il va très certainement pleuvoir bientôt. Nous ne perdons donc pas de temps pour aller nous promener sur le chemin de l'Inca. Il y a pas mal de gens qui, comme nous, se sont cassés le nez devant le portail du site, fermé par un cadenas. De toute manière, il n'a pas l'air si extraordinaire que ça. Surtout lorsqu'on vient du Pérou. Il s'agit d'une forteresse circulaire avec quelques murets en pierre autour. Donc, par défaut, tout le monde se rabat sur la promenade du chemin de l'Inca. Beaucoup de jeunes et des familles venues de la région pour se balader. Nous croisons un jeune couple de touristes français en voyage pour seulement trois semaines. Les pauvres ! Ils ne sont arrivés en Equateur que depuis 3 jours et ont un peu de mal avec l'altitude. Le chemin n'est pas très long. Il nécessite une petite heure de marche. Mais la campagne aux alentours est vraiment jolie. Nous rencontrons des paysans en habit traditionnel en train de ramasser de l'herbe, de cultiver ou de garder les vaches. Pleins de bonnes photos. A la fin de la promenade, vers midi, nous reprenons nos sacs, disons au revoir à Gonzalo et sa femme, et reprenons le bus vers Tambo, sur la panaméricaine. Là, nous déjeunons dans un petit boui-boui, puis prenons un autre bus en direction de Riobamba. Il pleut durant presque tout le trajet. Impossible de voir quoique ce soit à travers la fenêtre car nous sommes dans les nuages. Aurélie et Philippe s'arrêtent sur la route, à Ilausi. Ils veulent prendre un petit train touristique qui parcoure quelques kilomètres dans la montagne. Ça me tente moyen. Ça m'a l'air d'être très surfait ce truc. Je décide donc de continuer ma route sur Riobamba. Nous nous disons au revoir et peut-être à bientôt. Qui sait ? Il continue de pleuvoir. La route est longue. Elle longe la voie ferrée qui est en reconstruction, apparemment. J'arrive à Riobamba vers 17 heures. Il ne pleut plus. Je trouve une chambre pas trop mal et pas chère dans un hôtel près de la gare de train qui est en pleine réfection. Le chemin de fer ne fonctionne plus depuis les ravages du Nino à la fin des années 90. Mais j'ai l'impression qu'ils souhaitent le remettre en état de marche de Quito à Quayaquil. Ça risque d'être sympa.

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