La pluie, encore la pluie... Toute la nuit il a plu et ce matin ça continue. Pour le vélo, ça parait un peu compromis. Je vais prendre mon petit déjeuner avec les grenoblois sur la terrasse de leur hôtel qui a une belle vue sur la ville. On décide d'attendre un peu pour programmer la journée. En général, vers 10 heures, il s'arrête de pleuvoir. On est dimanche et les rues sont pleines de touristes équatoriens venus passer le week-end à Banos. C'est l'avantage d'un petit pays comme l'Equateur, on peut aller voir la mer, la montagne et la jungle dans la même journée. Comme le réseau routier est plutôt bon, c'est d'autant plus facile. A 11 heures, il ne pleut plus. Mais les nuages sont toujours là. On hésite. Mais on se dit que c'est tout de même mieux d'aller se balader que de rester enfermé toute la journée. Nous allons donc louer des vélos et nous voilà partis sur la route de Rio Verde. Ça descend presque tout le temps. C'est comme ça que je conçois le vélo. Le problème, c'est qu'il faut emprunter la route goudronnée qui est très passante. C'est l'axe principal entre la mer et l'Orienté. Heureusement, nous ne sommes pas obligés de prendre les tunnels. Ils ont conservé les anciennes routes qui contournaient les montagnes pour les vélos. La route longe les gorges du rio Pastaza. Il y a de jolies cascades tout le long. Comme c'est le week-end, il y a des activités sportives partout. Saut à l'élastique, descente le long d'un fil d'acier au-dessus du rio, promenade dans les arbres, etc... Nous nous arrêtons pour regarder, c'est comme un spectacle. Ça fait des pauses sympas. Au détour du chemin, nous nous arrêtons dans un petit boui-boui au bord du ravin tenu par un écolo qui nous explique ce qu'il connaît de la flore du coin. Comme il est sympa, nous décidons de manger une soupe chez lui. Un peu légère la soupe, un morceau de poulet dans du bouillon. Il nous demande 3 dollars chacun. Ecolo sympa mais un peu arnaqueur sur les bords. On aurait du demander le prix avant. Heureusement, Aurel lui fait comprendre qu'il exagère un peu. On finit par négocier à 2 dollars la soupe. Et c'est encore cher payé. Nous reprenons la route, toujours aussi belle, et arrivons au village de Rio Verde. L'endroit est très touristique. On ne s'attendait pas à ça. Des gens font de la barque sur un petit lac. Il y a des petits restos et des boutiques de souvenir partout. On attache nos vélos dans un coin. Nous en profitons pour aller manger une truite. Le bouillon de l'écolo n'a pas suffit à nous caler. On a encore faim. Puis nous allons faire un tour sur le site d'El Pailón del Diablo. Il y a un petit kilomètre de marche pour aller voir une cascade. On n'est pas tout seul sur le chemin. Mais il est très joli. Il descend vers le rio jusqu'à une immense cascade. Il y a un petit chemin où il faut pratiquement ramper pour accéder derrière la chute. Impressionnant ! Des énormes quantités d'eau tombent juste au-dessus de nos têtes. Difficile de prendre des photos. On est vite trempé par les nuages d'eau. Il y a un vacarme assourdissant. On ne s'attendait pas à tel spectacle. Vraiment génial. Au retour, on peut passer sur une passerelle au-dessus du rio. Ça bouge, c'est marrant. Le soleil est de retour. On a bien fait de venir. En remontant, Philippe et Aurel me montre plein de fleurs dans la forêt que je n'aurais jamais vu sans eux. C'est pas de chance d'être daltonien. De retour au village, nous chargeons les vélos dans un petit camion qui nous remonte à Banos pour un petit prix. Le soir nous dînons ensemble sur la terrasse de leur hôtel. Aurel a préparé une omelette, Philippe une salade et moi je suis allé acheter une bouteille de vin pour fêter la fin des élections en France.
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