J'aime bien ce moyen de transport pour visiter une ville. On paye un peu cher un billet unique qui permet de faire le tour de la ville et de s'arrêter autant de fois qu'on le souhaite. En plus, d'en haut, on peut prendre de bonnes photos, en toute tranquillité. Auparavant, je vais visiter la Compania jésuite qui se trouve près de la place de l'Indépendance, au centre du vieux Quito. Je n'ai jamais vu autant de dorures dans une église. Il y en a partout sur les murs et sur les plafonds. Je ne sais pas combien de tonnes d'or il a fallu pour recouvrir tout ça. Ça fait clinquant mais c'est pas moche. Il y a des cameras de surveillance partout, des fois que ça nous prendrait d'arrondir nos fins de mois en prélevant un petit échantillon. Les photos sont bien entendues interdites mais j'arrive à en prendre quelques unes furtivement. Puis je monte dans mon fameux bus impérial panoramique pour touristes argentés. Nous grimpons tout d'abord sur la colline de la Virgen de Panecillo. On ne peut pas la louper, elle domine toute la ville. De là, la vue est magnifique. J'ai de la chance avec le temps. Il fait presque beau. Enfin, suffisamment pour voir loin. Puis nous redescendons sur le vieux Quito. Nous passons devant une grande place où des groupes folkloriques dansent. Le public qui nous a repéré, nous fait signe de venir voir le spectacle avec eux. Certains descendent. Connaissant déjà un peu le quartier, je ne m'y arrête pas. Le bus nous emmène jusqu'au départ du téléphérique qui monte sur un volcan éteint qui domine toute la région. Il parait que l'ascension est sympa. Malheureusement, il est en réparation cette semaine. Ce sera pour une autre fois. Puis nous plongeons dans le Quito moderne. Rien à voir avec le quartier colonial. Ça ressemble à n'importe quelle autre ville moderne. Pas mal d'immeubles mais pas de grattes-ciel. Sans doute à cause des risques de tremblements de terre ? Je m'arrête pour marcher un peu. Pas beaucoup d'intérêt à vrai dire. Des magasins, des bureaux, des hommes en cravates et des femmes en tailleur. Parfois, on rencontre des constructions marrantes comme un restaurant en forme de château genre Disney. On se demande ce que ça fout là ? Je m'arrête déjeuner dans un restaurant qui a une terrasse à l'étage. Le menu est toujours pareil. Soupe de légumes, poulet avec riz et un bout de pastèque. La bonne bouffe commence à me manquer sérieusement. Je vais me reposer un peu dans un petit parc. J'observe les gens. Des jeunes garçons en costume sifflent toutes les minettes qui passent. Elles rigolent, moi aussi. On n'est pas chez les latinos pour rien. Je reprends mon bus à touristes pour retourner dans mon vieux quartier. Finalement, j'ai bien fait de crécher là. C'est quand même plus sympa.
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