Ce matin, il pleut pas mal. Les nuages sont très bas. Pas la peine de se lever, autant faire la grâce mat. Je me rendors. Vers 9 heures, la pluie s'arrête mais les nuages sont encore très présents. Que faire ? Je voulais aller louer un vélo pour aller faire un tour à Rio Verde, sur la route de l'Oriente. Mais si c'est pour me prendre la flotte, ça ne vaut peut-être pas le coup. J'attends un peu que ça se dégage. Je vais prendre un petit déjeuner dans le petit resto de l'hôtel. La couche nuageuse remonte petit à petit. Je décide de prendre le risque. Je prépare mon petit sac et sors en fermant la porte de ma chambre. Et juste à ce moment là, qui vois-je ? Aurélie et Philippe ! Quelle surprise ! Je leur avais donné l'adresse de mon hôtel par mail au cas où ils viendraient à Banos. Ils sont arrivés hier soir. Je leur propose de venir avec moi à Rio Verde mais ils sont moyennement emballés. Ils veulent d'abord changer d'hôtel. Ils n'apprécient pas trop celui dans lequel ils sont descendus car il est rempli de jeunes routards américains un peu bruyants. Ils préféreraient marcher un peu aujourd'hui et faire la virée en vélo demain. Soit, comme la météo est incertaine, c'est sans doute plus raisonnable. Ils vont donc changer d'hôtel et nous nous donnons rendez-vous au marché à midi pour déjeuner ensemble. J'aime bien manger dans les marchés. C'est souvent bien meilleur et plus frais que dans les restaurants. Et c'est surtout beaucoup moins cher. Il y a plusieurs stands. On choisit ce qu'on veut manger et on s'installe sur des bouts de tables avec d'autres convives. C'est à la bonne franquette. Philippe et moi avons choisi du porc grillé, Aurel a préféré du bon poulet fermier. On se régale. Nous changeons de stand pour aller boire un grand verre de jus de fruit. On choisit ses fruits, on nous les mixte et on les boit tranquillement assis sur des tabourets. Que des bonnes vitamines ! Une fois le festin terminé, nous sortons de la ville par le grand pont qui enjambe le rio Pastaza. Les gorges du rio sont impressionnantes. Plusieurs maisons sont construites àflancs de falaises. Faut pas avoir peur. Nous allons nous promener sur le versant opposé au volcan. Tout en haut de la montagne, il y a des antennes. Il parait que de là-haut, la vue sur la vallée et le volcan est magnifique. Enfin, quand il n'est pas dans les nuages, ce qui est rare. Nous montons donc par une petite route assez raide. Les panoramas sont très jolis. Mais les nuages sont de plus en plus menaçants. Il y a des petites gouttes de pluie qui tombent de temps en temps. Philippe et Aurélie sont très observateurs. Grâce à eux, j'arrive à repérer des oiseaux, des fleurs ou des fruits sauvages. Ça me permet de prendre de bonnes photos. Tous les deux sont vraiment très gentils. Toujours positifs. C'est très agréable de se balader avec eux. Au bout de deux petites heures, nous arrivons enfin au mirador "Ojos del Volcan" (les yeux du volcan). Il parait que par temps clair, la vue sur le volcan est magnifique. Ce ne sera pas pour aujourd'hui malheureusement. L'air de rien, nous avons gravi 900 mètres depuis Banos. Au mirador, il y a une petite ferme qui propose des boissons. On s'offre une grande bouteille de bière pour nous trois. Mais la pluie menace sérieusement. Nous ne trainons pas trop. Pour ne pas reprendre la même route qu'à l'aller, nous empruntons un chemin de terre qui retourne à Banos mais pas l'autre versant. Lorsque nous arrivons près d'une petite cascade, nous découvrons durant quelques minutes le sommet du volcan Tungurahua entre deux nuages. Au moins, on pourra dire qu'on l'a vu. Puis nous descendons d'un pas rapide pour éviter d'être pris dans une averse. Arrivés en bas près du rio, nous croisons un taxi. Comme la route est passante, nous lui demandons de nous ramener à Banos. Finalement, nous avons évité la pluie. Je quitte Aurélie et Philippe qui veulent aller faire des courses. Nous nous donnons rendez-vous demain matin. Ce soir, il pleut averse.
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