Je ne sais pas trop par où commencer car le centre historique de Quito regorge de monuments à voir. C'est dans ce quartier que se trouvent les gens les plus défavorisés. Les indiens, les métisses et les noirs, notamment. Les riches habitent plutôt le quartier moderne. Au début, je déambule un peu au hasard. Je passe voir l'église Santo Domingo qui se trouve juste à coté de mon hôtel. Comme toutes les églises ici, elle est chargée d'or plein partout. C'était, à l'époque, une façon pour l'église de montrer sa puissance. Je suis toujours surpris, lorsque je rentre dans une église en amérique du sud, de voir le nombre de fidèles qui vient prier à toute heure de la journée. La religion tient ici une place beaucoup plus importante que chez nous. Je continue ma balade un peu plus loin jusqu'au couvent San Francisco. C'est le plus grand couvent d'Amérique. Il est situé sur une jolie place pavée, entourée de belles maisons coloniales. Je vais visiter l'intérieur. On me demande si je veux un guide ? Pourquoi pas ! Une charmante jeune fille me fait donc la visite pour moi tout seul. J'aurai peut-être dû m'en passer car, à travers les tableaux, elle me récite toute l'histoire de Saint François d'Assise. J'ai l'impression d'être au catéchisme. Certes, il y a parfois des choses intéressantes, mais au bout d'une heure, j'en ai vraiment marre. Par contre, l'avantage, c'est qu'elle me montre des salles à l'étage que je n'aurais jamais trouvé tout seul. Malheureusement, les photos sont interdites. J'en négocie une discrètement pour prendre l'église vu d'en haut depuis le choeur où se réunissent les frères pour chanter et prier. A la fin de la visite, je la remercie et lui glisse une pièce. Elle a eu du mérite d'avoir à faire à un mécréant comme moi. Je sors du couvent et continue ma balade. Au loin, j'aperçois deux immenses tours d'une église perchée sur une colline. C'est la basilique del Voto. Je me dis que de là-haut, il doit y avoir une belle vue sur la ville. Je m'y rends donc. Ils ont mis plus d'un siècle à la construire. L'inauguration a eu lieu récemment. De loin, elle a de la gueule. De près, c'est différent. Tout est mal fini. On voit les imperfections de la construction. On a l'impression que ça a été terminé à la va-vite. On peut dire que c'est même carrément moche. Mais elle a un grand avantage, c'est qu'on peut monter tout en haut. Il y a même un ascenseur. Le point de vue sur la ville est magnifique. J'y reste plus d'une heure. Il y a une petite passerelle qui permet de passer au dessus de la nef pour se rendre en haut de la flèche. En fait, on a l'impression que tout est accessible. Ils ont même prévu un bar au premier étage. J'en profite pour prendre une bière et un sandwich en admirant la vue par la baie vitrée. J'aime bien ces endroits. On peut même visiter l'endroit où est installé le mécanisme des horloges. J'ai passé un bon moment là-dedans. Je redescends et continue de flâner dans les rues. On ne peut pas dire que Quito est une splendeur mais elle n'est pas désagréable. De toute manière, j'aurai toujours du mal avec les villes quadrillées à angle droit ; le cas de toutes les villes américaines.
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