mercredi 23 mai 2012

Bahia de Caraquez

L'endroit est tellement chouette que je décide d'y rester une journée de plus. Ce matin, grâce matinée et petit déjeuner copieux sur la terrasse devant la mer. Qu'est-ce qu'on est bien. Ça fait parti des lieux magiques de mes voyages. Je profite de la douceur du matin pour aller me promener un peu sur le front de mer et revenir par le centre ville. Comme on est hors saison touristique, c'est vraiment tranquille. Il n'y a pas un chat. Quelques ouvriers en profitent pour faire des travaux dans les immeubles en construction. Car, apparemment, ça construit vite ici. J'espère qu'ils ne vont pas massacrer cet endroit. Le centre ville ressemble à toutes les villes d'Equateur. Rien d'extraordinaire. Chose étonnante, il a très peu de noirs. J'ai l'impression qu'ils sont surtout concentrés autour d'Esméraldas. Ici, c'est plutôt un mélange de blancs, d'indiens et de métisses. Il y a un grand pont qui traverse le fleuve pour se rendre à San Vincente, de l'autre coté. Il parait que c'est le plus long d'Equateur. Il commence à faire chaud et lourd. Heureusement, il y a un petit vent frais qui vient de la mer. Je retourne déjeuner au restaurant de mon hôtel. Il est si bon. Puis sieste, puis plage. Grosse pluie en fin de journée. Une belle journée de glande. Le soir, au dîner, le maître d'hôtel m'explique l'histoire de ce lieu. C'est un très vieil hôtel. Le patron est issu d'une vieille famille d'origine italienne qui a émigrée ici au 19ème siècle. Ses ancêtres ont leur portrait accroché aux murs. Ce soir, le chef cuisto m'a préparé un filet mignon. Une merveille.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire