Une fois n'est pas coutume, j'ai plutôt bien dormi. Faut dire que le bus est confortable et que la route est toute droite. Nous sommes reveillés par un contrôle de police vers 7 heures en plein désert, du coté de Chimbote à 400 kilomètres au sud de Lima. Comme d'habitude, je leur donne la photocopie de mon passeport, mais ça ne leur suffit pas. Il leur faut l'original pour vérifier que j'ai bien mon visa à jour. C'est bon, je suis en règle. On a droit à un petit déjeuner frugale mais le café fait du bien. Nous pataugeons dans la garùa, le fameux brouillard des côtes péruvienne. La mer ne doit pas être très loin. La route est rectiligne entourée de chaque coté de petites collines pelées et pierreuses. Décor désertique mais fascinant. Puis arrivent les faubourgs de Lima, puis le centre ville. Mon compagnon de voyage m'accompagne en taxi jusqu'à mon hôtel pour être sûr qu'il ne m'arrive rien. Vraiment sympas ces péruviens. Je retrouve l'Hostal d'Espana. Là, j'ai un gros coup de blues. Ça sent la fin. Je me rappelle mon arrivée de France en ne sachant pas trop ce que j'allais découvrir durant ces trois mois. Je me remémore tout mon voyage. Les bons moments et les belles rencontres. Encore un sacré voyage. Il me reste une journée demain avant le départ pour me balader. Je compte bien en profiter.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire