Comme il me reste un peu de sous, je vais faire un tour au marché. Je n'ai rien besoin de particulier mais si je trouve des chaussures neuves identiques à celles que j'ai achetées à Chivay, ce serait pas mal. Les semelles des miennes sont bien usées. En tout cas, elles m'ont bien rendu service. Au deuxième étage, je tombe sur une petite dame. Je lui montre mes souliers et lui dis que je veux les mêmes. A peine dix minutes plus tard, elle me ramène une paire presque identique. Elles sont plus chères que celles achetées à Chivay mais j'ai l'impression qu'elles sont de meilleure qualité. Je les prends. Je lui laisse mes vieilles godasses pour qu'elle puisse les donner à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Puis je vais faire un dernier tour dans le centre ville historique. Aujourd'hui, on a le droit au soleil. Ca change tout. Les monuments deviennent plus colorés et plus beaux. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de touristes qu'il y a trois mois. La saison des vacances occidentales commence. Retour à l'hôtel pour faire mon sac. Finalement, je m'aperçois que, pour une fois, je n'ai pas emporté de choses inutiles. Toutes les affaires ont plus ou moins servies. Vers 15 heures, je prends un taxi pour m'emmener à l'aéroport. J'ai le temps, mon avion ne part qu'à 19 heures. L'enregistrement et les contrôles se passent sans problème. Les passagers sont essentiellement des groupes de retraités français venus passer quelques jours ici. Lorsque l'hôtesse invite les gens à embarquer, elle demande que passent en priorité les personnes accompagnées d'enfants et les personnes du 3ème âge. Immense rire dans la salle. La quasi totalité des gens se lève pour aller faire la queue. Seule une dizaine de pékins comme moi reste assis. Je suis une nouvelle fois surclassé en classe affaire. Ce doit être grâce à ma carte d'abonnement d'Air France. Le vol se déroule sans problème mais je dors peu. Nous atterrissons à Paris, vers 14 heures, il fait beau et chaud. C'est quand même plus sympa d'arriver avec ce temps. Je prends le rer et me retrouve à Vincennes en peu de temps. L'appartement est nickel. Ça sent un peu le refermé, mais en ouvrant les fenêtres, l'air redevient normal au bout d'une heure. Je vais faire quelques courses pour remplir le frigo. Je dévore une baguette fraîche entière. Quel plaisir de retrouver le goût du bon pain. C'est finalement ce qui m'a le plus manqué. Maintenant, c'est partie pour une série de machines à laver. Il n'y a plus qu'à ranger les sacs en attendant le prochain voyage...
ah lala!!!la baguette fraîche de l'aéroport de Djibouti pendant le long transit, au retour de dix mois d'Ethiopie.....Tu as bien raison, c'est la baguette qui manque le plus ailleurs!
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