Ce matin, je vais faire un tour à Miraflores. C'est le quartier moderne de Lima. C'est aussi là que se trouve la plus part des hôtels pour les touristes de passage. Pour m'y rendre, je prends le métrobus. C'est pareil qu'à Quito, une voie réservée au bus. C'est pas cher, rapide et pratique. Il faut se tasser car il est 9 heures, l'heure d'affluence. Il ne fait pas très chaud, les gens sont couverts. Arrivé au centre de Miraflores, je suis stupéfait par ce quartier. Encore plus luxueux que le Quito moderne. Des grands buildings, des centres commerciaux dernier cri, de larges avenues, des hommes et femmes d'affaire au faciès européen. Bref, un monde complètement différent du Pérou que j'ai visité. Quand je repense au petit village de Tantamayo, je me dis qu'il y a un fossé énorme entre les deux. Je marche à pied jusqu'à la mer. Au bout de l'avenue, un mirador sur la falaise, avec plein de cafés et de boutiques de luxe, permet de voir le panorama sur l'océan. Le prix d'un expresso est le même qu'à Paris, hors de prix. La vue n'est pas très claire à cause du garùa. En bas, des plages de galets. Pas de baigneurs mais quelques surfeurs. Sur la falaise, des barres d'immeubles luxueux. C'est sûrement là qu'habite la crème de Lima. Je continue ma balade dans le centre de Miraflores. Les avenues sont commerçantes, les rues plutôt résidentielles. Au détour d'une ruelle, j'aperçois au loin une colline de sable. Etonnant, en plein milieu de la ville. Je m'approche. Il s'agit en fait d'un temple religieux pré-incas, de la civilisation Wasi. Le temple Huaca Pucllana. Il est construit de milliers de petites briques d'adobe. Il se visite. Ça tombe bien. J'y vais. Cela faisait longtemps que je n'avais pas visité un site archéologique. En fait, c'est un gros tas de briques. A l'époque, c'était un temple pour les sacrifices humains. Surtout humaines on va dire car on préférait sacrifier les femmes qui représentaient la fertilité. Et puis, elle devaient courir moins vite. Bonne petite visite. La brume se dissipe un peu, le soleil apparaît. Je crois que j'en ai assez vu, ce n'est pas vraiment le Pérou qui me plait. Je retourne au centre historique par le metrobus. Je déjeune vite fais dans un petit resto. Le menu est parfait. Puis je me rends au musée de la cathédrale. J'avais acheté un billet il y a trois mois mais je n'avais pas eu le temps de m'y rendre. Apparemment, il est encore valable. J'ai bien fait de le conserver. Il a fait de la distance celui-là. Les oeuvres du musés ne sont pas extraordinaires à part quelques tableaux en relief marrants, mais les salles sont somptueuses. Un immense escalier majestueux et des salons luxueux. Ils ne s'emmerdaient pas les curetons de l'époque. Dans la soirée, je vais dans un bistrot touristique près de la plaza de Armas pour envoyer mes photos. La connexion de l'hôtel est vraiment trop lente.
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