mercredi 25 avril 2012

La route du vomi

Ce matin, il pleuviote. C'est bizarre ce temps. Ça passe de la pluie au soleil en un clin d'oeil. Direction la gare routière. On m'avait dit que pour Cuenca, il y avait un bus toutes les heures. Mais ce n'est pas vraiment le cas. J'en trouve tout de même un qui part à 11 heures trente. Les transports ne sont pas chers en Equateur mais les bus sont bien pourris. En plus, celui qui va m'emmener n'a pas été nettoyé. À l'intérieur, c'est dégeulasse. La place indiquée sur mon billet est prise par une mère et ses trois enfants. Le chauffeur me dit que le numéro des places n'a pas d'importance et que je peux m'asseoir où je veux. Soit, je m'assoie donc devant. Il y a beaucoup de gamins aujourd'hui parmi les passagers. La route est bonne mais très sinueuse. Dès le début, nous avons donc le droit à un festival de vomissement. Au bout d'un moment, ça empeste. C'est une infection. Et, il va falloir tenir comme ça durant six heures de voyage. La route, quant à elle, est magnifique. Elle longe les flans des montagnes. Les panoramas sont fantastiques. Ce n'est pas de la très haute montagne mais nous passons parfois des cols assez hauts. Beaucoup de forêts de pins et de verts pâturages. Les alpins ne seront pas dépaysés. Nous faisons parfois des arrêts dans des villages pour ramasser ou déposer des passagers. Nuages et ciel bleu en alternance. Il y a deux autres touristes dans le bus. Ce sont deux jeunes grenoblois, Aurel et Philippe, qui voyagent depuis sept mois en amérique du sud. Genre baba-cool, sympas. Ils viennent de passer une semaine à Vilcabamba pour se reposer un peu. Nous arrivons à Cuenca vers 17 heures. Nous trouvons aisément une petite pension conseillée par le Routard. Ce n'est pas le grand luxe mais l'endroit est convivial. Les chambres sont propres. Les sanitaires sont communs. Il y a un petit patio où nous discutons le reste de l'après-midi en nous racontant nos voyages. Nous finissons la soirée dans un restaurant pakistanais, avec des vrais pakistanais en turban. Mais qu'est-ce qu'ils foutent là ?

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