Je suis un peu hésitant sur ma prochaine destination. Je vois le temps qui passe et j'ai encore tout l'Equateur à visiter. Que faire ? Aller directement à Chiclayo puis remonter directement vers la frontière ou faire un détour par Cajamarca ? Il parait que c'est une petite ville intéressante à voir. Mais ça fait tout de même un sacré détour. Allez, après tout, je ne suis pas à deux jours près. En plus, j'apprends qu'il y a un bus qui part là-bas à 12 heures 30. Je prépare donc mes affaires et vais à la gare routière à pied. Ce n'est pas très loin. Lorsque le bus quitte de Trujillo, nous retrouvons les paysages arides et désertiques. Par endroit, le désert est interrompu par des grandes étendues de cannes à sucre. La panaméricaine longe la côte jusqu'à Pacasmayo, puis nous bifurquons à droite vers la montagne. Au début, ça grimpe doucement en longeant le rio Jequetepeque jusqu'à Chilete. Dans la vallée, il y a des riziéres alimentées par le rio. Cela verdit un peu le paysage. Les montagnes sont arides au début, puis de plus en plus verdoyantes au fur et à mesure que nous montons. Après Chilete, fini la rigolade, ça grimpe sec. Il faut passer un col à 3 000 mètres. La route en lacets est vertigineuse. Mais je commence à être habitué. Une fois le col passé dans les nuages, nous redescendons gentimement sur Cajamarca qui se trouve à 2 750 mètres d'altitude. Ça caille. Il faut que je ressorte la polaire que j'avais pourtant mis avec plaisir au fond du sac. Arrivé à la gare routière, je prends un taxi pour m'emmener à l'hôtel Los Jasmines, près du centre. Le lieu est agréable. Je découvre Cajamarca de nuit, sous la pluie. A première vue, l'endroit me parait fort sympathique. Comme je n'ai presque pas mangé de la journée, je vais dîner dans un restaurant typiquement espagnol, sur la plaza de Armas. Les serveurs sont en noeud pap. Marrant... Mais langue de mouton avec purée maison est très bonne.
Salut vincent;
RépondreSupprimerJe vois que tout est OK pour toi, à l'ombre de notre tumulte...
A + Respire car même à Aix en Provence nous respirons difficilement.
Jacques